Mon premier projet !
J’ai commencé le Street Workout en 2013, nous avons créé un groupe d’entraînement dans un quartier de la banlieue de Madrid où j’habitais. J’ai connu pleins de gens de toutes nationalités et je garde aujourd’hui une amitié très forte avec ceux qui m’ont motivés et appris à m’entraîner. Alors j’ai vu très vite le potentiel du Street Workout, d’un côté mon physique en trois mois avait vraiment changé, mais le grand changement étais au niveau mental.
Dans un contexte économique difficile, depuis 2008 les jeunes étaient majoritairement sans emplois et sans diplômes, nous avons pu construire une communauté solidaire d’entraide avec les jeunes du quartier pour les éloigner des mauvais habitudes (l’alcool et les drogues), en conséquence dans cette ambiance positive d’encouragement, la plupart des jeunes ont repris à nouveau leurs études ou continuer leur formation. En ce qui me concerne, j’ai commencé ce sport alors que j’étais entrain de relâcher mes études et de faire le minimum sans parler de l’absentéisme, mais grâce au soutien du groupe avec lequel je m’entraînais et leur philosophie de “dépassement de soi”, j’ai réussi à avoir mon diplôme de bachelier et à gagner deux fois le championnat regional d’hockey sur gazon. Donc, j’ai vite compris que je devais partager ça avec les gens, d’abord mes amis d’enfance m’ont rejoint et des jeunes d’autres disciplines comme le Parkour, Breakdance et Tricking aussi ( Je parlerai dans un prochain post l’influence de la culture HIP-HOP dans le Street Workout).
Notre groupe s’est tellement développé que BarBarrio, la première association sans but lucratif de Street Workout en Espagne nous a contacté pour rejoindre avec eux le mouvement et nous ont donné la chance de participer à leurs événements et atelier.
En participant activement à l’organisation et aux entraînements au sein de BarBarrio, nous avons eu de bons contacts (des services publiques) pour soumettre un projet dans notre propre ville et ainsi financer une barre de traction et deux séances par semaines dans une maison de jeunesse. Aujourd’hui ce projet est toujours en cours et deux parcs de street workout ont été financé par les services publiques, un reportage de VICE sport a même été réalisé sur notre projet.